Ayew : «áa fout les boules, ce n'est pas facile à accepter»

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  • Publié : 1 avril 2015 à 15:20
  • Dernière modification : 23 octobre 2023 à 13:22
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A quatre jours d'un classico tant attendu, Andre Ayew est revenu dans les colonnes du quotidien l'Equipe sur cette rencontre hors du commun qui decidera sans doute du sort du championnat. Le milie

 

A quatre jours d’un classico tant attendu, Andre Ayew est revenu dans les colonnes du quotidien l’Equipe sur cette rencontre hors du commun qui decidera sans doute du sort du championnat. Le milieu de terrain marseillais se livre sur ses souvenirs de classico(bons et mauvais), mais aussi et surtout sur l’hégémonie actuelle du Paris Saint-Germain (7 défaites et 1 nul sur les 8 derniers matches), qu'il a du mal à accepter.

 

La domination du PSG !
« Ils ont pris un ascendant logique. Quand on regarde la période où l’on gagnait, il y avait les Heinze, Lucho, Souley, etc. Des gars avec des gros salaires, de l’expérience et ils apportaient logiquement autre chose. Avant cette période, Paris avait eu du mal car, financièrement, on était mieux. Depuis l’arrivée du Qatar, Paris est dans une autre dimension. Il faut être réaliste. Ils ont ramené les joueurs pour monter une grande équipe et l’ont prouvé à Chelsea. D’ailleurs, on dit que le PSG n’est pas trop bien… J’aimerais qu’on dise aussi ça de nous et être à leur place. Explique l’international Ghanéen avant de revenir sur la série de victoire du Paris SG (7 défaites et 1 nul sur les 8 derniers matches)
Ça fout les boules, ce n’est pas facile à accepter. Il faut stopper la série. Car si le Classique est important pour le Championnat, il y a aussi le côté ego, le côté supporters. Et là, c’est encore plus important. Car, quoi qu’il arrive dimanche, mathématiquement, ce ne sera pas fini », assure-t-il. Malgré la stature différente du PSG, l’OM semble bien armé cette saison pour mettre fin à sa mauvaise série. Ayew en est en tout cas persuadé. « Avec le temps, j’ai compris qu’on ne pouvait pas prévoir comment va se passer ce match. Paris est le favori du Championnat, mais on va jouer avec nos armes, pour le bousculer. On progresse mentalement, physiquement, on ressent qu’il y a de l’envie. On va tout faire pour gagner mais, même en cas de défaite, on ne lâchera pas. D’ailleurs, si on me dit, tu perds contre Paris et tu es champion, je signe »

 

Son plus mauvais souvenir !

« Disons le 1-2 la saison passée au Vélodrome, très dur à digérer. On mène, je marque, Paris est à dix… Ce match nous a fait du mal. Il y a tellement de choses en jeu… On ne joue pas ce match que pour nous. On le joue pour toute une ville, une région. Il faut être à la hauteur pour les gens. Ce match est finalement plus pour les supporters que pour nous. J’ai vu des petits pleurer… On veut leur donner du plaisir, dimanche. Les supporters m’ont montré tellement d’amour depuis que je suis ici que je me sens vraiment chanceux. Contre Lyon (0-0, le 15 mars), l’ambiance était magnifique. On n’en revenait pas dans le vestiaire. Ça nous a donné des ailes ».

 

Son plus beau souvenir !

« Celui où Lorik Cana marque sur un centre de Samir (ndlr : En octobre 2005, 1-0). J'étais comme un fou au stade. À cet instant, tu ne penses qu'au jour où tu y seras... »