Le PSG se relance à Salzburg
- Publié : Hier à 11:05:17 PM
- Dernière modification : Aujourd'hui à 12:20:46 AM
Un grand ouf de soulagement ! Certes, ce RB Salzburg version 2024-2025 était l'adversaire le plus faible du calendrier continental du PSG. Mais il fallait quoi qu'il en soit faire le job, sous peine d'être quasi-définitivement éliminé de la Ligue des Champions. Et les Rouge et Bleu ont (enfin) assumé leur statut.
Une maîtrise de A à Z
Alors que Luis Enrique alignait un onze somme toute logique (Gianluigi Donnarumma dans les buts, Lee Kang-In pour remplacer un Ousmane Dembélé suspendu) où seule la titularisation de Fabian Ruiz à la place de Warren Zaïre-Emery faisait office de "vrai choix", Paris prit la rencontre par le bon bout. Installation dans le camp adverse et multiples occasions. Mais en face, Schlager veilla au grain (10e, 12e, 15e). À tel point qu'on se demanda si le portier local allait lui aussi "sortir le match de sa vie" contre Paris, à l'image du Nantais Patrik Carlgren et, surtout, du parfait Donovan Léon vendredi à Auxerre (10 dans L'Equipe le lendemain).
En constatant une telle physionomie, un observateur non averti se serait dit que tout allait bien et que ça allait simplement finir par entrer. Mais quand on connait le contexte d'inefficacité de ce PSG-là, il fut logique de commencer à ressentir les premières inquiétudes d'une nouvelle soirée frustrante. Surtout quand en point d'orgue, Gonçalo Ramos ne parvint pas à pousser au fond des filets une remise de la tête d'Achraf Hakimi, après une galette par-dessus la défense de Vitinha (23e).
Heureusement pour les nôtres, la lumière jaillit du revenant portugais. Avec toujours Hakimi à la remise, mais cette fois Bradley Barcola à l'origine de l'action (30e, 0-1). L'ancien lyonnais qui aurait d'ailleurs pu parachever la très bonne première mi-temps parisienne d'un deuxième but. Malheureusement, celui qui a été désigné homme du match par l'UEFA a vu sa pichenette mourir au ras du poteau (38e).
Des latéraux toujours plus libérés
S'il ne fut pas plus compliqué, le retour des vestiaires fut plus ennuyant, avec un rythme très bas et des approximations de la part des Franciliens. En parallèle, un élément tactique sauta aux yeux. Après Zaïre-Emery en Bourgogne la semaine dernière (et qui avait été l'une des rares satisfactions parisiennes à l'Abbé-Deschamps), ce fut Vitinha qui occupa le plus souvent cette position de "troisième défenseur central" en phase offensive. Un positionnement qui eut pour conséquence de libérer à la fois Hakimi et Mendes, quand depuis plusieurs mois le Portugais était bridé en jouant ce rôle.
Et justement, Nuno catapulta au fond des filets un centre en retrait de Désiré Doué afin de réaliser le break (71e, 0-2). Entré à la place de Ramos à la 66e minute, l'international Espoirs coupla cette passe décisive à sa toute première réalisation sous le maillot du Paris Saint-Germain. En effet, à la conclusion d'un superbe mouvement collectif et de la seconde assist de l'intenable Hakimi, le natif d'Angers trompa parfaitement Schalger (85e, 0-3).
Fort de ce deuxième succès en Saison Régulière de C1 (le premier convaincant), le Paris SG remonte provisoirement à la 24e place du classement, synonyme de dernière place de barragiste. Début 2025, il restera deux journées aux hommes de "Lucho" (face à Manchester City et Stuttgart) pour composter leur ticket. En attendant, c'est un rendez-vous tout aussi excitant qui attend les Parisiens avec la réception de l'Olympique Lyonnais ce dimanche (15e journée de L1).