Paris se paie Lyon et réalise le triplé !

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  • Publié : 26 mai 2024 à 00:43
  • Dernière modification : 26 mai 2024 à 02:24
Ils l'ont fait ! Vainqueur de l'Olympique Lyonnais en finale de la Coupe de France (1-2), le Paris Saint-Germain s'adjuge un nouveau triplé sur la scène nationale.

12e Championnat de France, 12e Trophée des Champions et 15e Coupe de France. Non content d'être le recordman de titres dans les trois compétitions hexagonales les plus prestigieuses (et même quatre si on compte la feu-Coupe de la Ligue), le Paris SG les a une nouvelle fois remportés lors de la même saison, comme en 2020 ou encore 2018. Retour sur la physionomie d'une finale de CDF qui se déroulait cette année au stade Pierre Mauroy de Lille (Villeneuve-d'Ascq).

 

Un rythme tout feu tout flamme

Alors que les suspicions sur les titularisations de Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé allaient bon train ces derniers jours, Luis Enrique a tranché dans le vif en alignant ses deux stars. Plus encore, le technicien asturien a dessiné le meilleur onze possible, où seul Lucas Hernandez, blessé jusqu'en 2025, fit figure d'absent (Lucas Beraldo à sa place). Idem pour Pierre Sage côté lyonnais, à l'exception de Lopes, habituellement supplée par Perri en Coupe, et Nuamah, au profit de Cherki.

Et le début de la rencontre donna le ton. Après 180 secondes, trois occasions avaient déjà eu lieu : une tête décroisée de Beraldo (1ère), un lob de Benrahma (3e) et, surtout, une pichenette de Barcola bien stoppée par Perri (3e). Les Parisiens mirent finalement le pied sur le ballon, acculant les Rhodaniens dans leurs 18 mètres.

 

La force de l'habitude

C'est l'exploitation d'une erreur qui amena l'ouverture du score. En effet, totalement oublié par les défenseurs Gones, Ousmane Dembélé eut tout le loisir de placer sa tête sur un centre de Nuno Mendes (22e, 0-1). 11 minutes plus tard, et alors qu'il pouvait jouer simple en retrait, l'ancien barcelonais prit le risque d'envoyer un centre au second poteau sur la tête de Fabian Ruiz. Celle-ci repoussée in extremis par O'Brien, l'Espagnol fusilla sur le second ballon (33e, 0-2).

Sur un nuage en 2024, l'OL n'a absolument pas refusé le jeu, continuant de se procurer des situations en transition. Et les septuples champions de France furent récompensés avec la réduction du score de O'Brien justement, expédiant un corner de Mathis Cherki au fond des filets (55e, 1-2). Plus généralement, et c'est ce qu'on a moins aimé chez les nôtres ce samedi, c'est cette propension à être mis en danger sur coups de pieds arrêtés (63e -énorme arrêt de Donnarumma-, 78e). En-dehors de cela, la fin de match fut plutôt maîtrisée, en faisant tourner le cuir jusqu'au coup de sifflet final.

 

Dembélé et Ruiz au top, Mbappé discret pour sa dernière

Alors qu'il disputait son tout dernier match sous le maillot francilien, Kylian Mbappé n'a pas été en réussite, se faisant souvent contrer lors de ses tentatives ou n'attrapant pas le cadre. A contrario, Ousmane Dembélé a été grandiose. Au-delà de sa réalisation, "Dembouz" a régalé à la dernière passe. Simple exemple, son long centre vers Mbappé à la 40e minute était de toute beauté. Fabian Ruiz s'est lui aussi montré à son avantage. Là encore pas seulement pour son but, mais aussi pour son apport constant en projection, apportant ainsi le surnombre. L'Espagnol aurait même pu avoir deux passes décisives à son crédit (Barcola 3e, Mbappé 20e).

Enfin, mention à Lucas Perri. De mémoire de l'auteur de cet article, rarement un gardien ne s'était montré aussi performant dans la lecture de ses trajectoires, s'évitant ainsi des arrêts compliqués. Et quand bien même le Brésilien fut initialement hors de portée des frappes parisiennes, il réussit souvent à aller les sortir du cadre (3e, 65e). S'il n'a disputé que 4 matchs de Coupe de France dans sa carrière européenne et qu'il faut donc relativiser, le portier de 26 ans a montré que Lyon pourrait compter sur lui pour les années à venir.