Toulouse gâche la fête
- Publié : 13 mai 2024 à 01:04
- Dernière modification : 13 mai 2024 à 16:03
Bis repetita. Battu par le Clermont Foot (2-3) lors de l'ultime journée l'an passé, le Paris Saint-Germain a remis ça cette saison, en étant vaincu à domicile par Toulouse, laissant un goût amer aux supporters avant la remise du trophée de Champion de France (même si en 2023, la cérémonie avait été écourtée surtout en raison de toute la tension autour du club -affaire Galtier, départ de Messi, équipe sans réelle saveur, etc-).
La tête ailleurs
Restant dans un 4-3-3 mais alignant une équipe 2 (seuls Kylian Mbappé et Bradley Barcola étaient titulaires), Luis Enrique ne s'attendait sûrement pas à une partition aussi indigente de la part de ses joueurs. Pourtant, le second nommé avait lancé les hostilités d'une frappe enveloppée qui frisait la lucarne opposée (4e). Mieux encore, lancé par un dégagement d'Arnau Tenas, "Kyks" ouvrait le score en enchaînant contrôle dans la course et dribble sur Restes (8e, 1-0). Sa dernière réalisation dans l'antre francilienne.
Puis extinction des feux. Très vite, Paris plongea dans le marasme, ce qui permit à Toulouse de prendre confiance. Déjà très propres techniquement, les Pitchouns se sont en plus permis de presser haut les nôtres, les empêchant de relancer correctement. Après une première alerte signée Desler (11e), c'est Dallinga qui égalisa en glissant parfaitement le ballon hors de portée de Tenas (13e). Aboukhlal (16e, profitant d'une mauvaise relance d'Ugarte) et Sierro (21e, sur coup-franc) auraient même pu alourdir la marque.
Allant et frilosité
Le second acte fut plus enjoué, avec plus de dextérité dans les offensives. Malheureusement, la maladresse a régné et ni Asensio (51e), ni Mbappé (58e) ni Lee (61e) ne trouvèrent la faille. La bonne entrée d'Ousmane Dembélé (62e, à la place de Lee Kang-In) a été dans le prolongement de ces bonnes intentions, mais l'ancien barcelonais n'a non plus réussi à faire la différence (65e).
Après une dernière tentative signée Danilo Pereira en mode renard des surfaces (67e, déviation de l'extérieur du pied), les Rouge et Bleu furent de nouveau victimes de leur fébrilité défensive. C'est justement le Portugais qui fut fautif sur le but du 1-2, laissant tout le loisir à Gboho d'enclencher sa frappe en pleine lucarne (68e). Puis, au bout de l'ennui, Magri finit de parachever le succès haut-garonnais (90e+4, 1-3).