Bradley Barcola, une progression fulgurante

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  • Publié : Aujourd'hui à 1:41:42 AM
Bradley Barcola, devenu l'attaquant numéro un du PSG cette saison, a connu une évolution spectaculaire par rapport à la saison précédente. Le numéro 29 a partagé une longue interview avec Le Parisien.

 

Tout d'abord, l'actuel meilleur buteur de Ligue 1 est revenu sur son fameux statut de favori à ce titre de meilleur buteur :

Pas du tout. J’étais persuadé que c’était le bon choix de signer ici mais je ne savais pas que ça allait provoquer tout cela, et être meilleur buteur du championnat n’est pas mon objectif prioritaire. 

 

J’essaie de marquer le plus de buts, de faire des passes décisives. Mais mon objectif c’est remporter des titres. Je veux tout gagner.

L'ailier parisien a également été questionné à savoir si ce dernier avait abordé la saison avec le but d'être plus décisif dans le dernier geste et sa réponse fut nette et précise:

Oui, clairement. C’est ce qui me manquait l’année dernière. J’étais plus dans un rôle d’ailier percutant, je n’avais pas ce côté tueur. Le coach a été le premier à me le reprocher.

 

Il m’a toujours dit que ce que je faisais, c’était très bien, mais il m’a rappelé que j’étais d’abord attaquant et ce qu’on demande à un attaquant, c’est de marquer. Il fallait que je rentre ça dans mon jeu.

 

Si je l’intégrais, il était sûr que j’allais être un très, très bon joueur. Un déclic ? C’est surtout une question de mentalité.

 

Cela nécessite d’être plus concentré, d’avoir cette envie de marquer et faire marquer. 

 

Il faut vraiment mettre cela en place dans sa tête pour se dire : ‘'Aujourd’hui, je dois faire quelque chose !''

Par la suite,Barcola s'est confié sur les conseils que lui avait donné son coach Luis Enrique:

De jouer libéré. Quand tu arrives dans un aussi grand club, il faut toujours un peu de temps pour se lâcher à 100 %. C’est la toute première consigne qu’il m’a donnée.

 

Je m’en souviens encore, sur ma première titularisation contre Marseille, il m’avait dit de jouer comme je sais faire, sans me prendre la tête, et c’est ce qu’il me demande encore.

 

Moi, il me parle beaucoup, que ce soit bien ou moins bien, il est toujours là à nous donner des conseils. Il ne nous lâche pas, ça me donne énormément de confiance (…)

 

Cette saison, on l’a plus fait sur l’aspect défensif. J’ai commencé à moins défendre, et ça lui plaisait moins. On a dû se voir deux ou trois fois sur des temps d’échange et c’est vraiment intéressant.

 

Sur le match, on ne se rend pas compte des petits efforts qu’on peut faire pour l’équipe mais qui peuvent optimiser la performance.

Le #29 du club parisien est revenu sur le fait qu'il défendait moins et qu'il ne s'en était pas nécessairement rendu compte de cela:

En fait, je l’ai fait sans m’en rendre compte. Lorsque le coach m’attrapait à la fin des matchs, je me disais : ‘Il exagère, j’ai défendu là, ce n’est pas possible.’ Mais le fait de le voir en vidéo m’a fait comprendre qu’il avait totalement raison. 

 

Je l’ai rajouté à ma palette et même sur le match de samedi, contre Lens, j’ai fait beaucoup d’efforts.

L'international tricolore s'est expliqué sur le fait qu'il connait un peu plus de difficultés en Ligue des Champions:

On a plus de difficulté à me trouver sur le terrain, j’ai moins de ballons pour faire la différence. 

 

Je dois répéter les appels pour que mes partenaires arrivent à me trouver avec les mêmes facilités qu’en championnat. 

 

C’est à moi de poursuivre mes efforts. Si je continue, ça va aller tout seul.

Le natif de Lyon s'est également livré sur l'engouement envers lui et si ce dernier pouvait faire ses courses normalement ou pas :

Franchement, je n’y fais pas attention. Qu’on parle de moi en bien ou en mal, j’essaie de faire les mêmes choses qu’avant. 

 

Je m’entraîne tous les jours, ce n’est pas pour écouter les gens dire ‘t’es le meilleur’ ou’t’es le plus nul’. Qu’on dise que t’es le plus fort, ça peut jouer sur ton ego et ça ne m’intéresse pas.

Je vais faire mes courses, tranquille, je mange au restaurant normalement avec mes amis. Je pense que c’est comme ça qu’on arrive à garder les pieds sur terre.

 

Il ne faut pas s’arrêter de vivre. Ça me permet de rester bien dans ma tête, de croiser des supporters, de parler avec eux. 

 

C’est dans ma nature, j’essaie de rester le même, de ne pas me poser mille questions quand je sors dans la rue.

Le jeune de 22 ans s'est ouvert sur les critiques qu'il a subit la saison dernière après la claque reçue par le club de la capitale contre Newcastle:

À la fin du match, j’étais vraiment déçu. Mes parents étaient là, je me suis assis avec eux. On a parlé un petit moment et on s’est dit qu’il fallait faire mieux.

 

Ce n’est pas possible de faire ce genre de performance au PSG. Je ne savais pas ce qui se disait sur moi, mais c’était sûr qu’il y allait avoir des critiques.

 

Tout de suite, on s’est dit : ‘'Même si tu entends des trucs, n’écoute pas. Tu sais que tu as mal joué mais prends conscience de ce qui n’a pas été, et dès le prochain match, montre-leur que tu n’es pas un petit’' .

En terminant, celui qui a signé un contrat de 5 saisons avec le club de la capitale a été questionné à savoir s'il pouvait devenir la nouvelle icône du club parisien et disons que la réponse ''vaut le détour'':

Franchement, je ne sais pas. Je me donne à fond pour Paris mais être une icône, je n’y pense pas. Je veux simplement être le meilleur, le plus régulier possible.

Alors, espérons que Bradley Barcola nous aidera que ce soit en Championnat ou même en Ligue des Champions, car les prochains matchs à commencer par l'Atletico vont être très chauds...