Le PSG plus frustré que jamais

alt null
  • Publié : 23 octobre 2024 à 00:21
  • Dernière modification : 23 octobre 2024 à 00:31
Convaincant dans le jeu mais en cruel manque de réussite, le Paris Saint-Germain a été contraint de concéder le match nul face au PSV Eindhoven (1-1, 3e journée de LDC), lâchant ainsi de nouveaux points dans la course au Top 8.

La semaine commence mal. À 5 jours d'un déplacement toujours symbolique à Marseille, à plus forte raison quand on connait le début de saison des Phocéens, Paris devait avant tout faire le plein de points (et de confiance) en Ligue des Champions. Malheureusement, après la victoire ric-rac sur Girona et la leçon prise à Arsenal, les Rouge et Bleu ont dû se contenter d'un nul rageant contre le PSV. Récit.

 

Forces vives et animées

Après le turnover instauré face à Strasbourg vendredi (voir article), Luis Enrique réalignait son onze-type ce mardi, avec néanmoins deux choix importants : la titularisation de Fabian Ruiz à la place de Vitinha et le renouvellement de confiance en Lee Kang-In au poste de faux neuf, au détriment de Marco Asensio. De retour de blessure, Randal Kolo Muani est quant à lui entré en cours de jeu.

Très vite dans le bain, les Parisiens ont pressé haut leur adversaire, l'empêchant de relancer correctement. Mais comme un avant-goût de ce qu'allait être la soirée francilienne, il y eut beaucoup d'échecs dans le dernier geste. Le manque de spontanéité d'Achraf Hakimi (2e), le pied pas assez ouvert de Bradley Barcola (11e), le tir trop peu puissant de Lee (16e) et bien sûr les sempiternels manque à la finition d'Ousmane Dembélé (29e) et montant heurté (par le même Dembélé, 18e) ... et vous avez la recette d'une première demi-heure encourageante mais frustrante.

 

Tout à coup, le trou noir

Dans le terme "sempiternel", on est obligé d'inclure également les espaces laissés entre les lignes de derrière. Après quelques situations sans danger, une première vraie alerte fut donnée par l'intermédiaire de Bakayoko, dont la tête ne passa pas loin du cadre (32e). Mais c'est sur une perte de balle que les hommes de Peter Bosz débloquèrent le tableau d'affichage. Démbélé n'attaquant pas son ballon au niveau de la ligne médiane, Boscagli surgit pour initier le contre. À la conclusion, Noa Lang, dont la frappe côté fermé laissa Gianluigi Donnarumma bouche bée (34e, 0-1).

Puis extinction des feux. Sonnés par cette ouverture du score contre le cours du jeu, les Parisiens n'ont plus rien proposé jusqu'à la pause, subissant même le rythme d'un invincible leader d'Eredivise (9 victoires en 9 journées) prenant confiance sur la pelouse du Parc des Princes.

 

Rebelotte

Heureusement pour les locaux, la mi-temps leur fit le plus grand bien et ils purent réenclencher la machine dès le retour des vestiaires. Une remise à l'endroit qui fut récompensée par l'égalisation d'Hakimi. Virevoltant tout au long de la rencontre et logiquement récompensé par le trophée d'homme du match, le Marocain prit sa chance aux 25m, trompant Benitez d'une frappe extrêmement vicieuse qui passa finalement entre les jambes de l'ancien portier niçois (55e, 1-1).

Statistique édifiante et traduisant le mutisme évoqué, cette réalisation a été la première dans le jeu du Paris SG en Champions League depuis le 4e but de Kylian Mbappé à Barcelone en quart de finale retour l'an passé. Dortmund par deux fois, Girona (en-dehors du CSC) et Arsenal avaient ensuite tous réussi à museler Paris.

Et justement... Malgré les multiples assauts lancés contre la cage hollandaise (26 tirs au total !), les Parisiens ne retrouveront plus jamais la faille de la partie. Et quand on a cru au penalty à la 90e+4 pour un contact entre Boscagli et Asensio, l'arbitre avec l'aide de la VAR a jugé que celui-ci n'était pas suffisant pour valider son coup de sifflet initial. Et que dire de la parade monumentale de Benitez sur la tête de Marquinhos "au buzzer" (90e+5) ? Plus frustrant que jamais.