Luis Enrique promet que Paris "sera à la hauteur" face à Monaco
Après la superbe opération face à l'Olympique Lyonnais dimanche dernier, le PSG se rendra ce mercredi en terre monégasque pour le match avancé de la 16ème journée de Ligue 1. Le club de la capitale pourrait prendre 10 points d'avance sur Monaco et assoir un peu plus son emprise sur le championnat.
Voici le résumé de la conférence de presse d'avant-match de Luis Enrique cet après-midi au Campus de Poissy :
Randal Kolo Muani et Milan Skriniar seront-ils à nouveau écartés ce mercredi à Monaco ?
" Demain (ce mercredi), c’est un match très difficile contre Monaco, un adversaire direct. J’essaierai de convoquer les 20 joueurs les mieux préparés pour le match."
Quelles sont les équipes que vous redoutez le plus en Ligue 1 ?
" Monaco, la saison passée et cette saison, est l’adversaire le plus coriace, notamment avec des joueurs techniques et leur entraîneur. Monaco et Marseille, qui est mieux cette saison. Brest, Lens, Rennes, Nice, la saison passée, ont été exceptionnels. On voit en Ligue des champions que d’autres, plus que le PSG, ont de bons résultats. Le niveau de la Ligue 1 st plus haut que ce que j’avais entendu. Tous les nouveaux entraîneurs le disent."
Que pensez-vous de Monaco ?
" Je me souviens du match nul la saison passée (0-0), qui aurait pu être gagné comme perdu. Nous sommes compétitifs où que ce soit. Demain (ce mercredi), on sera à la hauteur."
En cas de victoire, avec 10 points d’avance, le championnat sera-t-il plié ?
" Non. Les championnats se gagnent à la fin. Ils étaient à quatre points il n’y a pas longtemps. Il n’y a pas d’avantage suffisant car tout peut se remonter."
Réaliser une saison en restant invaincu est-il dans vos cordes ?
" Ce sont des chiffres. Je n’y avais pas pensé. Je veux gagner des trophées, des titres, savoir comment l’équipe joue."
Comment gérez-vous la récupération d’Achraf Hakimi, un latéral très utilisé ?
" C’est l’une des tâches de notre équipe. Le temps de jeu doit être adéquat. Il est très utilisé. On essaie de compenser cet effort par des périodes de repos mais c’est compliqué compte tenu du calendrier."
Qu’attendez-vous encore comme amélioration dans le jeu ?
" J’aimerais avoir deux joueurs à chaque poste qui sont des titulaires et qu’il y ait une concurrence réelle. J’ai ça avec les trois gardiens. Chacun peut jouer. Dans le champ, ça ne dépend pas de moi mais d’eux. La base en tant qu’équipe, c’est cette idée que les joueurs ne sachent pas s’ils vont jouer ou non. S’ils se détendent trop, un autre peut jouer. C’est le chemin que je poursuis."
Pouvez-vous nous expliquer votre décision concernant Randal Kolo Muani ?
" Oui je pourrai l’expliquer mais je ne le fais pas. Les décisions disent tout. C’est très clair. Et je dis toujours que les situations sont réversibles. Toutes. Absolument toutes. Mais je n’entre pas dans le détail de mes décisions. Je ne l’ai jamais fait. Je préfère qu’on me critique."
Pourquoi Zaïre-Emery revient-il bien ? Quels sont les eux postes que vous voudriez doubler ?
" Warren a un très haut niveau, je ne vois ni plus en haut ou en bas qu’avant. Il me plaît. J’aime cette sensation. C’est utopique d’avoir deux joueurs par poste. Je ne l’ai jamais eu. Ils doivent ressentir que s’ils ne sont pas au niveau, il y aura de la concurrence. Si on se déconnecte, c’est dommage. Je prends mes décisions en fonction de ce que je vois. Je peux me tromper mais tant que je suis là, c’est moi qui décide. Toutes les situations sont réversibles mais il faut me le démontrer et ce n’est pas simple. Je cherche non pas 11 titulaires mais 14, 15, 16, 17. Si on hausse le niveau d’entraînement, on s’améliore."
Manque-t-il de la régularité à Ousmane Dembélé ?
" Je le connais très bien. Je l’ai toujours défendu comme joueur et comme personne. Il est toujours excellent, c’est une personne sympathique. Je veux sa meilleure version. Je prends des décisions pour obtenir le meilleur. J’aime être proche des joueurs mais je n’y arrive pas toujours. Le langage non verbal dit plus que le langage verbal. Quand il ne veut pas communiquer, je le laisse dans son espace."
Quand Presnel Kimpembe pourra-t-il revenir ?
" Je n’ai aucune idée. C’est un cas très différent. Cela fait deux ans qu’il ne joue pas un match de football professionnel. Il y a eu deux rechutes. Ce serait risqué d’accélérer le processus ; C’est plus physique que médical. Je ne sais pas quand je verrai qu’il est compétitif."